« Valoriser la matière première agricole sur le marché algérien »
Le jury de Djaz’Innov a rendu son verdict ! Hier lors des délibérations, rencontre avec un des cinq membres du jury : Mehdi Allab, responsable commercial chez Marel.
Comment se fait l’examen des candidatures au sein du jury ?
On nous remet d’abord les dossiers de tous les candidats et puis, après, nous faisons nos propres recherches. On rentre un peu plus dans le détail, on se renseigne sur les solutions, avant d’engager une sélection un peu plus affinée, où l’on contacte éventuellement les candidats si on a des questions même si, généralement, les dossiers sont assez complets.
Quelles sont les innovations que vous avez vues monter cette année?
Il y a deux éléments qui ressortent un peu. Tout d’abord la digitalisation et une automatisation de plus en plus poussée, ne serait-ce que pour avoir une certaine indépendance vis-à-vis de la main d’œuvre qualifiée, compliquée à trouver et à garder, en Algérie comme ailleurs. Et puis il y a bien sûr les avancées à visée environnementale, notamment en matière de réduction des matériaux non recyclables ou du plastique. Je vois aussi une troisième tendance, plutôt orientée vers l’amélioration des cadences de production.
Et quelles sont les innovations qui vous tiennent plus particulièrement à coeur ?
Pour répondre à cette question, il faut considérer d’abord les besoins spécifiques du marché algérien. Dans ce cadre, je dirais que les innovations les plus opportunes sont celles qui contribuent à l’optimisation de l’outil industriel en intervenant sur le traitement de la matière première agricole algérienne. Il y a encore quelques difficultés à valoriser la matière première agricole sur ce marché.