Agriculture biologique : une mesure des atouts pour la santé humaine

L’Institut de l’agriculture et de l’alimentation biologiques (ITAB) a publié une nouvelle étude pour mettre en valeur les bénéfices de l’agriculture biologique, notamment sur la santé humaine.

L’étude « Quantification des externalités de l’agriculture biologique » publiée en juin par l’ITAB est une mise à jour de l’étude « Externalités de l’Agriculture Biologique (AB) », publiée en 2016 et fondée sur l’analyse de près 800 articles parus dans des publications scientifiques. Elle met en lumière les avantages de l’AB sur la composition des sols, la biodiversité et l’atténuation du changement climatique mais également sur la santé humaine. 

Avantages pour les producteurs, les riverains et les consommateurs

« Du fait d’un différentiel d’intrants, et en particulier les PPP (produits phytopharmaceutiques), de nombreux atouts pour la santé humaine de l’AB par rapport à l’AC ont été identifiés notamment pour les populations professionnelles les plus exposées, ainsi que les populations spécifiques telles que les riverains des parcelles agricoles, les mères pendant la grossesse, et les enfants » note l’ITAB, qui parle également pour les fruits et légumes AB de « concentrations moyennes de résidus observées 100 fois inférieures à leurs équivalents conventionnels » ainsi que de « niveaux plus faibles de cadmium et de nitrates ». 
L’absence de PPP ne résume pas à lui seul les atouts de l’AB pour la santé humaine : « par son moindre usage d’antibiotiques, l’AB contribue moins au phénomène d’antibiorésistance, qui est un enjeu de santé publique croissant » relève l’ITAB, qui note également les aspects positifs de la limitation des additifs et de la part des aliments ultra-transformés dans la formulation des produits transformés bio. « Ce qui est susceptible d’être plus important que les différences de composition entre bio et conventionnel, c’est ce que les aliments biologiques ne contiennent pas » conclut ainsi l’ITAB, qui souligne également que « la consommation régulière d’aliments biologiques est associée à un risque réduit d’obésité, de diabète de type 2, de cancer du sein postménopause et de lymphome non-hodgkinien », tout en reconnaissant sur ce point que les résultats ne sont pas toujours convergents selon les cohortes étudiées. 

En cliquant sur les liens, vous pouvez accéder à la note de synthèse intégrale ou à l’ensemble des études menées par l’ITAB sur la quantification des externalités de l’agriculture biologique.

Pour plus d’actualités, rendez-vous ici

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *