À l’origine de l’aventure Djaz’Innov, Béatrice de Reynal sera cette année encore au coeur de son jury. Rencontre avant la remise des prix, prévue le lundi 22 avril.

Pourquoi avoir créé Djaz’Innov ?
L’industrie alimentaire algérienne est réputée et son évolution continue nécessite des investissements, des procédés et produits innovants, des solutions pertinentes qui permettent de toujours se développer tant sur le marché intérieur qu’à l’export. Ce prix donne aux visiteurs un éclairage expert sur les produits et les services les plus innovants. Pour l’exposant, cette mise en lumière est très précieuse, non seulement durant le salon, mais aussi après.

Quelles sont les innovations qui vous tiennent plus particulièrement à cœur ?
Etant docteur en nutrition, toutes les innovations qui permettent d’améliorer la qualité nutritionnelle des aliments et, par là, la santé publique, surtout s’il s’agit d’une offre durable. Mais ceci passe aussi par une « justice nutritionnelle », un accès à une alimentation saine et délicieuse pour tous.

Que retirez-vous de cette expérience Djaz’Innov ?
Le contact avec les experts algériens est formidable. Nos échanges sont professionnels, ouvrent des perspectives pour les entreprises algériennes et on a vraiment l’impression de faire avancer les choses.

Le prix ne vit-il que le temps du salon Djazagro ?
Non, bien au contraire ! Il profite sur le long terme aux entreprises lauréates car il apporte une caution forte d’innovation et de performance, non seulement au produit ou service primé, mais à toute l’entreprise qui le porte. Ce n’est pas un hasard si les lauréats montrent volontiers leur récompense, aussi bien sur leur site que dans tous leurs outils de communication. C’est vraiment un plus.

Photo : © E. Robert-Espalieu