Rencontre avec Imen Cherif, blogueuse, animatrice TV, fondatrice de SOS Kouzina et collaboratrice du salon Djazagro.

Comment vous est venue l’idée de SOS Kouzina ?
Tout a commencé en 2018 avec la création d’un groupe sur Facebook. L’idée était de rassembler ces femmes actives, ces papas actifs qui travaillent et qui cuisinent. Rassembler toutes ces personnes-là pour, s’entraider, se motiver à trouver des idées rapides, faciles, bonnes, efficaces, économiques et surtout pour s’encourager mutuellement à affronter le quotidien. Parce que la question qui se pose chaque jour, c’est généralement « qu’est-ce qu’on mange, qu’est-ce qu’on dine ce soir ? ». La cuisine, c’est vraiment quelque chose qui rassemble. C’est ce moment où on est rassemblés autour d’une table, où on discute, où on partage des moments de joie, de pleurs. On partage tout. Et je trouve que c’est un moment qui est unique dans un quotidien et qui peut créer de la joie, créer des liens.

Et ensuite ?
Tout doucement le groupe est passé de 100 à 1000, 10 000 et même plus de 100 000 membres ! Je recevais de plus en plus de messages me disant « on aimerait te voir, qui se cache derrière SOS Kouzina, qui se cache derrière ses phrases, qui se cache derrière ses mots ? » Et donc j’ai commencé timidement à partager des voix, sans me montrer, et tout doucement des petites vidéos, pour des événements exceptionnels, pour souhaiter la bonne année, par exemple. Et puis j’ai fini par prendre l’habitude de m’adresser aux gens face caméra. Suite à ça j’ai créé un compte sur Instagram, où je partage quelques recettes, un peu de ma vie quotidienne, parce que ça intéresse aussi les personnes qui me suivent. Et puis j’ai été contactée par une chaîne de télé, Samira TV, pour animer une émission culinaire.

Que représente Instagram pour vous ?
Instagram pour moi, c’est une famille. Je n’ai que des commentaires bienveillants, très motivants. Si je ne poste rien pendant deux jours, les gens me demandent si je vais bien. C’est vraiment cette magie d’Instagram qui crée des liens. Cela justifie que j’y consacre du temps, car il faut savoir que je travaille principalement dans l’administration, huit heures par jour !

Vous collaborez pour la deuxième année consécutive avec Djazagro. Que représente le salon pour vous ?
C’est un salon qui me tient à cœur, parce que déjà, cela touche au domaine de l’agroalimentaire avec des sujets hyper intéressants qui sont traités durant cette manifestation, des sujets qui me touchent personnellement. Et cela explique que tout ce que je fais avec le salon, je le fais avec plaisir, avec cœur, avec passion.

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